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RE-REPLAY
Des performances, des films, des installations qui font de la répétition et de la reprise un geste critique de création, qui jouent, s’amusent avec les empreintes et les traces d’antan, qui, parfois, usent de machines désuètes pour penser le présent – autant d’actualisations de notre passé qui relient les différents états du temps plutôt que de les figer – seront réunis pendant deux jours à l’Université Paris Nanterre dans le cadre d’un événement porté par le labex Les passés dans le présent.
du 8 octobre 2025 au 9 octobre 2025
Rejouer autrement
Films, performances, installations
Dans le cadre du projet du Labex les passés dans le présent (Re)play it again : reenactments et non-reconstituablesCo-organisé par le Labex Les passés dans le présent, la MSH Mondes, l'Université Paris Nanterre et the University of Glasgow.
Retrouvez le programme complet ici.
En ces temps où le passé semble ne vouloir faire retour qu’à travers certains de ses schémas les plus sombres, n’être reconvoqué que sous les traits de la régression et du pire – voire d’une nostalgie pétrifiée et pétrifiante –, il est important d’affirmer qu’il n’est pas le pré carré des conservateurs et des réactionnaires. Les reprises du passé constituent notamment un aiguillon pour de nombreuses pratiques de recherche-création, et prendre appui sur lui, jouer avec, le remettre en jeu devient alors un moyen d’interroger le présent, d’ouvrir et d’étayer des futurs. Re-enacter, reprendre, ré-activer, ré-agencer, relancer, ré-inventer, rejouer… Le « re » recouvre une multitude de nuances, de multiples possibles, qui gagnent à être explorés et expérimentés – et aussi divers sont donc les termes pouvant désigner ces pratiques qui convoquent aujourd’hui des matériaux d’autrefois (des images, des sons, des écrits, des gestes, des mots, des intentions, des désirs, des pensées…) pour comprendre, affronter, se réapproprier et se projeter dans un avenir paradoxalement renouvelé.
Des performances, des films, des installations qui font de la répétition et de la reprise un geste critique de création, qui jouent, s’amusent avec les empreintes et les traces d’antan, qui, parfois, usent de machines désuètes pour penser le présent – autant d’actualisations de notre passé qui relient les différents états du temps plutôt que de les figer – seront réunis pendant deux jours à l’université Paris Nanterre dans le cadre d’un événement porté par le labex Les passés dans le présent. Cet événement est lui-même la réitération d’un autre semblable (organisé en 2024 avec l’université et le Centre for Contemporary Art de Glasgow) ; semblable certes, mais bien sûr différent, car rien ne se rejoue jamais à l’identique : si des choses se rejouent, ce ne peut être toujours qu’autrement.
Mis à jour le 03 octobre 2025