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Publié le 22 novembre 2021–Mis à jour le 23 novembre 2021
Pourquoi et comment les écrivains récupèrent-ils le discours du fou, et comment cette récupération révèle-t-elle quelque chose d'essentiel sur le rapport fondamental entre littérature et pouvoir, ainsi qu’entre littérature et savoir ?
La folie et la chose littéraire
Shoshana Felman, Avant-propos de Marc Goldschmit
Lacan, Foucault, Derrida, Nerval, Rimbaud, Balzac, Flaubert et H. James sont ici convoqués autour d’une même question : qu’en est-il des rapports de la folie et du texte littéraire ? Du signifiant folie, ce livre recherche non pas tant le sens que la force ; non pas ce qu’il est (signifie) mais ce qu’il fait. Et ce n’est pas par hasard si ce faire de la folie, Shoshana Felman le cherche dans des textes tout autant théoriques que poétiques ou romanesques. Alors que, souvent, on croit qu’il est donné à la théorie de savoir et à la littérature de faire, on voit ici que la folie déjoue ce partage, en révélant dans la littérature un savoir et, dans la théorie, un acte. Au terme, on ne dira pas seulement que la littérature nous informe sur la folie, mais que la folie ouvre un nouvel aperçu sur la spécificité de la chose littéraire.